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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 13:15
De la Martinique, chère à Aimé Césaire, je fais un saut de puce sur l'île soeur: la Guadeloupe. Des notes retrouvées au fond d'un tiroir, notes que j'avais écrites lors d'un séjour dans cet "ailleurs" idylique"...


Photo: Les Saintes et la Dominique, vues de Trois Rivières.

Qu'il fait bon s'arrêter à Basse-Terre.
Végétation luxuriante, la forêt tropicale se jette

Dans la mer!
Falaises, chutes d'eau, cascades et volcans.

La Soufrière a revêtu sa collerette de nuages ce matin
La route monte, descend, serpente, s'enfonce dans la forêt,

Débouche sur une plage de sable tantôt blanc, tantôt noir,

Bordée de vastes cocoteraies.
Grande Anse, Anse de Vieux-Fort, Pointe du Lézard...
La route traverse des villages aux noms évocateurs:
Goyave, Bananier, Trois Rivières, Vieux Habitants.
Là, les maisons créoles, de tôles, de pierres, de bois,

Sommeillent derrière des persiennes à demi fermées,

Coiffées de leurs toits bleus, rouges, verts,

Envahies par la végétation qui grimpe à l'assaut des façades.
Quelques chèvres broutent, des poules picorent.
De nouveau, la mer s'impose au détour du chemin,

Immense palette de couleurs: vert, turquoise, bleu marine,

Aigue-marine, émeraude.

Elle entoure de ses flots des îlets, des îlots, des îles...
Au loin, la Désirade, Marie-Galante, les Saintes, veillent,

Alignées comme de bons petits soldats.
On les sent respirer doucement, sous un soleil implacable,

L'air chaud qu'embaument les senteurs corsées

Des épices et des fleurs.
Quelques voiles croisent au large,

Gonflées par le souffle léger des alizées.
Le temps, pour un temps, semble s'être arrêté...
Du haut du belvédère, un point de vue grandiose,

A couper le souffle !

A la pointe de Grande-Rivière,

Le soleil s’apprête à se coucher.

La boule de feu incandescente va se noyer dans la mer

De Grand Cul-de-sac Marin.

Les deux extrémités du jour vont se rejoindre.

Guadeloupe…joyau posé sur une émeraude…

Joyau serti de mille éclats de lumière…
 

 
 
 
 


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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 12:22
 

95 ans…un âge honorable pour quitter notre monde vers d’autres ailleurs… Il est pourtant des hommes qui semblent intouchables…même par la mort et Aimé Césaire étaient de ceux-là…et pourtant lui aussi est parti, comme nous partirons à notre tour un jour. Il restera cependant éternel, grâce à l’œuvre accomplie en ce bas monde, car ne dit-on pas que les écrits restent ?

Aimé a rejoint Léopold, et, déjà, tous deux conversent autour de la « négritude », chère à leurs convictions.

Aimé Césaire, on se « l’approprie » déjà, ici en métropole, pour l’installer au Panthéon ; on veut coloniser son corps.

Laissons-le exister, selon ses principes, laissons-le dormir sous sa terre natale. Victor Hugo ne nous en voudra pas : Aimé sera bien mieux dans un petit cimetière des Antilles, bercé par les alizés, à l’ombre des cocotiers, loin des turpitudes du genre humain.

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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 03:49


Qui changera le monde

Le monde à l’envers

Qui marche de travers

Qui changera le monde

Le mettra à l’endroit

Pour qu’il marche droit ? (Refrain)

 

Qui calmera la folie des hommes

Qui éteindra le feu dans leurs yeux

Qui sanctionnera au maximum

Les guerres, la violence, ces crimes odieux 

Qui supprimera le nucléaire

Qui protègera la couche d’ozone

Qui nous rendra la pureté de l’air

Empêchera que l’on nous empoisonne 

 

Refrain

 

Qui sanctionnera les OGM 

Qui surveillera les vaches folles 

Qui s’opposera à ce système

Favorisant les mégalopoles 

Qui arrêtera la course folle au fric

Qui tue les hommes et la planète

Qui saura faire son autocritique

Pour sauver le monde que l’on maltraite 

 

Refrain

 

La désinformation, les non-dits

La mondialisation à tous prix

Poussent tous les pays nous gouvernant

A nous mentir effrontément

La société de consommation

Fait perdre aux hommes toute leur raison

Les vraies valeurs arment les pays riches

Qui tuent les pauvres, ça on s’en fiche 

 

La vraie misère côtoie l’opulence

On crève de faim, on fait bombance

On s’crée des besoins superficiels

Passant à côté de l’essentiel

Qui saura offrir à nos enfants

Un havre de paix, d’humanité

Un monde décent et bien-portant

Une terre digne et ressuscitée

 

Refrain

 

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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 17:31
 

*


Lorsque l’on évoque les perles, on pense aussitôt aux bijoux de perles.

On pense au collier qui coule entre les seins d’une belle à la gorge bronzée. Perles blanches et pures qui roulent sur une peau abricot…il n’y a rien de plus beau, vous ne me contredirez pas ! Perles de culture, perles fines de Tahiti, perles de rocailles, perles de cristal… Perles précieuses, semi-précieuses, fantaisies, artisanales…Certaines d’entre elles, -les pas précieuses, celles que l’on ne porte pas sur une belle peau bronzée-,  on les conserve dans des petites boîtes et on les sort les jours de pluie pour occuper les enfants. Souvenirs-souvenirs ! Qui ne se souvient pas d’avoir enfilé des perles pour en faire de jolis colliers et bracelets que l’on offrait ensuite à Maman ! Mamie était contente : elle avait réussi à tenir les enfants sages pendant une heure ou deux ! Haaaaaa, les colliers de nouilles, - j’ai failli les oublier ceux-là ! -,  que l’on fabriquait à l’école et que l’on brandissait fièrement le jour de la fête des mères !

PERLES…le mot par lui-même est joli : il roule sur la langue. C’est un mot rond, presque goulaillant, tendre à souhait et tellement coloré.

C’est aussi un bon mot, non pas parce qu’il suggère toutes les qualités évoquées plus haut, mais parce qu’il peut être aussi très drôle. Oui, un mot drôle est aussi une perle, et cette perle-là, on ne la conserve pas dans une petite boîte ! Non, non, on s’empresse de la noter dans un petit carnet où elle rejoindra toutes les autres pour compléter la collection. Et les jours gris, ces perles-là, elles nous font bien sourire !




Jolie Image empruntée sur le site:

http://www.perle-de-tahiti.com

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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 16:38
Je suis perle de pluie

Blottie dans un nuage

Je me coule d’ennui

Et rêve de voyages.

Sur les ailes du vent,

Je traverserai le temps

Avec les oies sauvages,

Je volerai des mirages.

 

Je suis perle de feu

Perchée sur les étoiles.

J’embraserai tes yeux

Qui se noient et se voilent

Je mettrai le feu

Aux ombres qui filent,

Aux songes qui défilent

En tes cieux filandreux.

 

Je suis perle de larmes.

Un peu d’eau sur ta joue

Qui roule, pure et floue

Au bord de ton âme

Je tracerai des filets

Au creux de tes vallées

Pour sourdre et rejaillir

Au cœur de tes sourires.

 

Je suis perle d’eau,

Goutte de pluie,

Perle sur ta peau

Qui luit,

La nuit.

Je suis perle de braises,

Goutte de feu,

Incendies des ombres

Qui tombent

Et s’apaisent

Perle qui brûle,

Perle qui déferle

En gouttes amères de miel et sucre.

 

Nickyza. 

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Présentation

  • : La caverne des mots
  • : Bienvenue dans ma caverne où les mots sont rois! Entrez, asseyez-vous...Ici, poésies, nouvelles, petits billets de papier aigres ou doux, chansons...Un moment convivial à partager en échangeant nos mots!Café ou thé?
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  • Je suis…
 
 Une silhouette évanescente, une ombre sous la lune blanche, juste un reflet dans un miroir où se reflètent mes mots…Mes mots qui résonnent en écho à d’autres mots, les vôtres, et ceux de mes auteurs favoris.
  • Je suis… Une silhouette évanescente, une ombre sous la lune blanche, juste un reflet dans un miroir où se reflètent mes mots…Mes mots qui résonnent en écho à d’autres mots, les vôtres, et ceux de mes auteurs favoris.

 
  Bienvenue dans ma caverne peuplée de livres ! A la nuit tombée, lorsque je dors, les livres s’échappent des rayonnages et partent en voyage. Les mots volent hors des pages et dansent une carole à en perdre voyelles et consonnes. Les auteurs et leurs héros devisent de tout et de rien, en refaisant le monde, confortablement installés dans les fauteuils du salon. Parfois leurs éclats de rire ou de voix troublent mon sommeil. Aux premiers rayons du soleil, à l’heure des rêves enfuis, mes livres regagnent sagement leur place, alignés sur l’étagère. Seuls quelques mots errent encore, surpris par la clarté du jour…

Bienvenue !


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"Ecrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit." (M. Duras)

 

"Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu." (Jules Renard)

"Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle." (Proverbe africain)


 "Ce sont les échecs bien supportés qui donnent le droit de réussir." (Jean Mermoz)

"Comment se tue en nous l’amour ? Trois degrés : souffrance, indignation, puis indifférence. La souffrance use l’amour, l’indignation le brise, et on arrive à l’indifférence finale." (Sainte-Beuve)
 

 "Créer c’est vivre deux fois." (Albert Camus)

 "On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.

Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme." (Douglas MacArthur)


"La vie ressemble à un conte ; ce qui importe ce n’est pas sa longueur, mais sa valeur." (Sénèque)


"La vie est finie quand tu ne surprends plus personne." (Coluche)

"L’indifférence est une paralysie de l’âme." (Anton Tchekhov)








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