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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 15:10



01874984-photo-le-trophee-des-victoires-de-la-musique



 

 

    Darling, ready ? Dépêche-toi, on ne peut pas être en retard aux Miousic de la Victoire !


   
Victoires de la Musique, Georges, Victoires de la muuuuusique ! Repeat after me : Muuuuuuusique ! yes, yes, je suis presque prête ; just a minute !

 

Les fautes de français de Georges m’ont séduite au tout début de notre rencontre, mais là, je suis énervée ; Georges me stresse avec son habitude d’arriver trois heures en avance à tous ses pince-fesses !

En smoking tiré à quatre épingles, il fait déjà les cent pas dans l’entrée.

Et cette fichue fermeture éclair qui s’est coincée…ouf, ça y est…décoincée !

Pas mal je suis dans ma petite robe noire passepartout…pas très original, mais toujours chic, ce petit bout de tissu…Hop, talons aiguilles, accessoires « tendance », sac Chanel
« so typically French, darling, I love it ! » offert par mon chéri, dernier coup d’œil dans la glace, hop je suis prête, en trois cuillères à pot !

 

Course contre la montre, agrippée au tableau de bord de la Porche :


   
Moins vite, Georges, moins vite ; c’est pas les musiques des Victoires qu’on va entendre bientôt, mais celles des anges, si tu nous fous dans le fossé ! 

 

La Porche, c’est sûr, ce n’est pas une deux-chevaux qui roulerait à 90 à l’heure, mais franchement, vous imaginez mon Georges au volant d’une deux-chevaux ? Moi, je n’ai pas choisi la Porche ; j’ai juste choisi le mec qui va avec. Alors les accessoires…c’est sûr que ça peut être discutable.

 

Créneau ultra serré juste devant l’entrée du hangar ultra chic de la Porte de Pantin !
Ouf, nous ne sommes pas les derniers, mais pas en avance non plus ! On croise quelques people connus : bisouillages de convenance, serrages de mains polis – c’est qui celui-là…je connais mais je sais plus, mais Georges connaît- exclamations enthousiastes de ceux qui font semblant d’être contents de se revoir.


Les invités déjà assis semblent mourir d’ennui comme devant la télé un soir de Starac, sauf qu’ils sont moins bien installés qu’à la maison. Georges me souffle à l’oreille :


   
Suis-moi, Darling, on va dans les backstage ; c’est beaucoup plus funny et on sera entre amis !

 

Je traduis pour ceux qui ne comprendraient pas le charabia de mon Georges : en deux mots, Georges préfère passer la soirée dans les coulisses du Zénith, plutôt que de s’enquiquiner dans la salle, coincé entre deux pète-sec, sans pouvoir ni bouger, ni parler.
 

Les backstage semblent en effet très prisés à voir le nombre incalculable de personnalités qui viendront y faire un saut, histoire de prendre l’air entre deux nominations.

Les coulisses sont en effet une ruche aussi pétillante que le champagne qui y coule à flot. C’est une ruche à people où se pressent toutes les personnalités des médias, des maisons de disques… les artistes en compétition et les « has been »…bref que du beau monde !


J’aurais bien aimé prendre quelques photos pour vous montrer le gratin… ça vous aurait évité de lire le prochain « Gala »…mais vous comprendrez que c’eut fait désordre de sortir mon APN et de mitrailler les stars…non, non, je faisais partie de leur monde maintenant, et il eut été indécent de me conduire comme un vulgaire paparazzi ! Et puis mon Georges m’aurait sûrement fait les gros yeux.

 

Ce sont les yeux doux que les femmes faisaient à mon Georges pendant que j’échangeais quelques mots avec Benji (mais oui, vous connaissez Benji…Benjamin Biolay !), mais même en discutant avec Benji, je ne lâchais pas des yeux mon Georges : c’est fou comme les femmes se pressent autour de lui lorsque nous arrivons quelque part…incroyable, l’attirance que peut susciter un acteur américain à Paris ! Faut dire qu’il est séduisant mon Georges, mais ça devient vite agaçant, toutes ces femmes autour de lui !

 

Donc j’ai préféré détourner les yeux vers les « Revolver ».

Vous savez ce groupe très en vogue actuellement et dont on entend leur « Get around town » sur toutes les radios. Sympa, leur chanson et ils concourent pour la Victoire de l’album révélation.
Très, très jeunes, mais un peu plus vieux que les « BB Brunes » qui au lieu de boire encore du lait boivent flûte de champagne sur flûte de champagne. Le groupe le plus vieux, c’est incontestablement Indochine. Ha, Indochine…toute ma jeunesse…ils ne vieillissent pas ; ils sont toujours dans le coup ces gars-là !

 

Maurane, Charlotte Gainsbourg, Olivia Ruiz, un Cœur de Pirate - et j’en passe-, sont collées à mon Georges qui brille par ses jeux de mots et de toutes ses dents.
 
Hugues Auffray et Grégoire prient en silence que le ciel leur envoie sur la tête la victoire tant espérée, pendant que Sliimy, déguisé en petit oiseau effrayé aux ailes vertes, pâlit de minute en minute. Peu diserts ces gars-là…le stress sans doute.
Calogero est bien plus sympa et il a l’air cool ; on trinque à sa Victoire presqu’acquise. Ben non, « C’est dit », sa chanson, n’a pas dit aux juges et la victoire s’est envolée, dommage pour lui.

 

Jack Lang, qui se croit encore ministre de la culture,  vient à passer, suivi de près par Frédéric Mitterrand qui s’empresse de serrer des mains avant l’ex ministre qui tire la langue. 
 PPDA, Sabatier, Bern, Gildas, Nagui, Durand et Dupont…ils sont tous là ! Des people en vois-tu en voilà, du lourd, du bling bling…à croire que plus personne n’est dans la salle pour applaudir les serre-livres en plaqué-or !

 

La ruche s’est vidée d’un coup, et les abeilles se sont envolées dans la salle à l’annonce de la prestation de Stevie Wonder. Une pointure, celui-là ! Silence admiratif dans la salle. Fin de la chanson de Stevie et cavalcade-retour dans les backstage durant toute la série d’hommage aux chanteurs morts.

Après les chanteurs morts, c’est notre Johnny national qui s’est exprimé, comme revenu d’outre-tombe de derrière un écran. Apparemment, il avait l’air encore vivant, même s’il était absent de la soirée.  

 

On se congratule à qui mieux mieux, on se passe de l’huile bien poisseuse.


C’est Benji qui a raflé tous les serre-livres, et Olivia Ruiz aussi, grâce aux crêpes de sa chanson et qui n’a pas « paniquée » du tout en soulevant le serre-livres.

 

Quelques flûtes de Champagne supplémentaires pour fêter ça et  « bye bye » tout le monde, à la revoyure pour une autre soirée « too much » très very soon comme s’est écrié mon Georges, ravi de sa soirée.

 

Dans la voiture au retour, Georges s’est tourné vers moi.

 

    Did you enjoy les miousic de la victoire, Darling ?


   
Ho yes of course, amour à moi ! I enjoy, I enjoy ! (Ne jamais contrarier un homme dans ses convictions, surtout une star de cinéma !) But, j’en ferai pas ma cup of tea tous les soirs… (ai-je rajouté sérieusement)

 

C’est vrai quoi…j’ai trouvé ça…un peu superficiel comme soirée ! Et puis se rendre à un spectacle sans y assister, en restant dans les coulisses…ça m’a laissé comme un arrière goût amer…vous savez comme au resto, quand vous attendez tout le long du repas le fondant au chocolat et qu’au moment de le déguster, on vous annonce avec le sourire : « désolé, yen a plus ! »

 

Vous avouerez que ce n’est pas banal d’aller au Zénith assister à la grande soirée des Victoires de la musique…pour finalement passer son temps dans les coulisses et ne rien voir du tout !
 

Mais la vie avec Georges n’est jamais banale, et c’est ce qui fait son charme, bien sûr !



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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 22:45



                                *

 

Georges est malade. La grippe A H1N1 le rend malade…avant l’heure.


Non, non, je vous rassure, Georges n’a pas encore attrapé la grippe A…mais il en a tous les symptômes…du moins il croit chaque jour l’avoir contractée. Aussi, tous les deux jours consulte-t-il son toubib qui le rassure en lui affirmant qu’il n’a toujours pas la grippe ! Malgré ça, mon Georges éternue, se mouche et tousse. Il se plaint de courbatures, il frissonne, persuadé d’avoir 40° de fièvre ! Persuadé seulement…

 

    Baby, je bais bourrir ! I am very, very mal ! Bersonne ne veut croire que j’ai le grippe, mais j’ai le grippe! Je suis sour de ça ! Je bais bourrrrrrir et tout le bonde s’en fiche ! Et puis, c’est un virus sûrebent bortel sinon, ils en feraient pas un tel pataquès…


   
Mais non, mais non, don’t worry, amour à moi, c’est pas pire qu’une grippe normale tu verras ! Si ya un tel battage autour de cette grippe, c’est juste parce que le gouvernement adopte le principe de précaution au cas où ça tournerait mal, mais les professeurs en médecine s’entendent tous pour dire que cette grippe n’est pas plus dangereuse que notre grippe annuelle et qu’elle ne touchera qu’une population à risques et toi, t’es pas à risques, hein ! T’as pas moins de deux ans, t’es pas enceinte, t’es pas atteint d’une grave maladie…alors tout va bien, amour à moi, don’t worry !


   
Comment tu peux dire ça, Darling, j’ai peut-être une maladie grave et je ne le sais pas…je suis sûrement à risques…d’ailleurs j’ai du mal à respirer depuis quelque temps…

 

Il n’est pas à prendre avec des pincettes, mon Georges, en ce moment…Quand il est malade, c’est toujours grave et on ne joue pas avec sa santé !

 

Vous l’aurez compris : Georges est en pleine psychose grippale comme la moitié de la population française. Il paraît que les plus atteints de cette psychose-là, ce sont les journalistes qui ne parlent que de ça…mais ils ne le sont pas autant que mon Georges, ça je vous l’assure.

 

Georges a toujours été hypocondriaque mais là, ça dépasse tout ce que vous pouvez imaginer…

Il se lave les mains cinquante fois par jour et entre deux lavages de mains, il se les frotte avec une solution hydro alcoolique. Aussitôt, il enfile des gants s’il doit sortir.

Des gants, quand il fait 30° degrés à l’ombre, vous avouerez que ça ne passe pas inaperçu…
Je sens que d’ici quelques jours il va dévaliser le stock de masques de chirurgiens de la série « Urgences », et s’en coller un sur le nez à chacune de ses sorties hors de son bocal aseptisé.

Bon, Georges, je le trouve séduisant quand il porte un masque à la télé, mais franchement, le voir affublé de ce truc-là 24 H sur 24, je sens que ça va m’agacer !

 

Hier, sur toutes les chaînes de télé et radios on ne parlait que de la pandémie et on annonçait sur un ton alarmiste que Paris était attaquée ! Paris en son entier était atteinte par la fameuse grippe porcine H1N1 ! Catastrophe, tous aux abris ! Qu’est-ce que les journalistes n’avaient pas clamé là…mon Georges était traumatisé, livide devant l’écran !!! Il a éternué de plus belle et avalé le tube de doliprane. Il a serré son stock de masques sur sa poitrine, le regard perdu. Pauvre Georges…

 

Avant de sortir de chez nous, Georges met une bonne heure à se préparer ! Le temps que monsieur enfile gants et masques…Il superpose même les masques de peur que les microbes ne passent…Il a tout d’un robot…Il est méconnaissable ! Ça, on n’est pas embêtés par les paparazzis…

Sûr que j’ai un peu honte de trimbaler mon Georges à mon bras…tout le monde nous regarde… Ha, ça, nous ne passons pas inaperçus !

 

Mais j’y tiens à ces sorties avec mon Georges ainsi attifé !

 

Le masque fait un effet d’enfer autour de nous !

 

Vous ne pouvez pas vous figurer comme on gagne du temps pour les courses !
 

Tout le monde s’écarte pour nous laisser passer aux caisses. On nous offre même une place assise dans le métro et même tout l’espace qu’il y a autour…on respire au moins aux heures d’affluence !

Tenez, même au resto l’autre soir…on avait presque la salle entière pour nous tout seuls, les gens préférant après réflexion dîner dans la salle du bas.

Les gens changent de trottoirs ; on n’aurait presque toutes les rues de Paris pour nous, si on voulait ! Si, si, c’est vrai !

Trouver une table à une terrasse de café en ce moment n’est vraiment pas un problème : dès que Georges pointe son nez, toutes les tables se libèrent…C’est cool la vie ainsi, non ?
 

L’autre soir au théâtre, comme nous étions arrivés en retard nous n’avons pu acheter que des places au premier rang, très mal situées…Georges ne s’est pas dégonflé. Il s’est avancé vers les meilleurs fauteuils et sans rien avoir à demander, - ça c’est vrai, je suis témoin, il n’a rien demandé et même pas toussé -, nous avons toute une rangée qui s’est libérée devant nous !

 

Imaginez seulement l’effet de panique quand Georges, en plus de son masque, se met à tousser ! Là, c’est l’émeute assurée ! Trop risqué de tousser à notre époque ; on serait ferait lyncher pour moins que ça…alors j’exige que Georges se retienne de tousser et reste discret…non, c’est vrai faut quand même pas exagérer ! Le masque suffit !

 

Non, non, je n’ai pas honte de le dire : le masque, c’est une invention du tonnerre pour vous faciliter la vie dans Paris.

 

On va peut-être rallonger notre séjour à Paris finalement, quoique Georges essaierait bien son masque à Reims maintenant…

 

Comme quoi, la grippe A, ça peut avoir du bon !

Il n’y a pas que des inconvénients finalement…enfin bon…quand on a vraiment la grippe car mon Georges ne l’a toujours pas attrapée…soit dit en passant !

Il s’y prépare, il s’y prépare !


* Voilà ce que voit Georges dans ses rêves en ce moment...Vous imaginez la tête du métro à Paris?





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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 03:11








 

 

Georges m’a sorti un truc extraordinaire ce matin au petit déjeuner.

Il a pris un air sérieux, très sérieux…et le doigt levé vers le soleil, il m’a dit :

 

    Darling, il faut cultiver le soleil ! Il en va de notre life à tous !

 

    Cultiver le soleil, amour à moi ? Tu veux dire qu’aujourd’hui, tu as envie qu’on bronze au bord de la piscine ?

 

    No, darling…pas le bronzing à la swimming-pool…c’est autre chose de beaucoup plus sérieux !

 

    What else alors, my Georges ?? Tu veux aller bêcher certains légumes du potager ? Mais quel légume appelles-tu « soleil », hein ?

 

    Don’t be stupid, Darling ! Je parle du soleil, THE SUN…do you understand ?!

 

Il a soudain élevé la voix, à tel point que dans un sursaut j’en ai fait tomber ma tartine de miel sur mes genoux.

Parfois, Georges et moi on a quelques problèmes de communication ; ses mots ne sont pas les miens et les miens ne sont pas les siens, bref on ne donne pas la même signification à des mots parfois très simples du quotidien. Le soleil-the sun, c’est un mot simple pourtant…mais quelle mouche l’a piqué mon Georges pour qu’il ait envie d’aller le cultiver…Cultiver le soleil…

 

    Ho, t’énerves pas, amour à moi…bon…et alors le soleil…oui, je comprends..tu parles de ce truc rond et chaud et brillant au-dessus de notre tête…mais le cultiver…je te suis pas du tout là…Tu vas quand même pas acheter AUSSI le soleil, te le planter au milieu du jardin…pour te le cultiver et en profiter à toi tout seul !

 

Là, le Georges, ma réflexion l’a énervé…Il a tapé d’un coup sec sur la table et ma deuxième tartine de miel s’est retournée sur la nappe blanche.

 

    You’re really a stupid girl, today !

 

Je vous ferai remarquer qu’il a rajouté “Today” à la fin de sa phrase…il ne pense pas ça de moi tous les jours, donc!

 

    Georges ! Je ne te permets pas de m’insulter ! Tu n’es qu’un malotru !

 

Là, on ne parlait plus de soleil…Un orage menaçait…Je me suis ravisée, –c’était bête de se disputer un jour aussi ensoleillé pour une pauvre histoire de mauvaise communication -,  et je lui ai pris la main amoureusement.

 

    Ne sois pas en colère, amour à moi, je plaisantais ! It was a joke, just a joke! Allez, je te pardonne de m’avoir traitée de stupid girl…explique-moi cal-me-ment ce que tu veux dire par “cultiver le soleil”…

 

    Ce type là, hier à la télé…avec son wonderful documentaire sur la planète en danger…c’est lui qui a dit qu’il allait falloir cultiver le soleil pour faire des économies d’énergie ! Donc j’y ai pensé toute la nuit et j’ai décidé qu’on allait poser des…des…how do you say that ?...des soucoupes sur le toit, oui !

 

    Des soucoupes sur le toit ??? Yann Artus Bertrand a dit qu’il fallait poser des soucoupes sur le toit ???

 

Hum…voilà que mon Georges se prenait pour un martien…Devant mon air intrigué, il a continué :

 

    Yes, sur le toit et sur la piscine et partout !

 

Hin, hin…des soucoupes partout…mon Dieu, mon Dieu… ! Mon Georges perdrait-il la tête ?....

Il a du voir mes yeux exorbités comme des soucoupes –justement- tant mon incompréhension était énorme et il est parti dans des grands gestes pour essayer enfin de me faire comprendre ce qui le tenait tant à cœur.

 

    Maybe, tu appelles pas ces trucs comme ça…tu sais je veux dire ces trucs comme des soucoupes qui boivent le soleil et dont on se sert pour chauffer l’eau et la maison ?

 

    Des soucoupes qui boivent le soleil…

 

De mieux en mieux…Je me grattai la tête et soudain, j’ai eu une illumination !

 

    Ha, mais c’est bien sûr !!!! Tu veux parler de PANNEAUX SOLAIRES !!!!! Ho, mon amour à moi…Comment ne t’ai-je pas compris plus tôt ?...Des panneaux solaires installés tout partout…quelle charmante idée pour faire des économies d’énergie…Oui, tu as raison, nous allons faire installer des panneaux solaires partout pour contribuer à sauver la planète ! Mais pourquoi tu l’as pas dit plus tôt ?!

 

Georges a eu l’air soulagé. Il a soufflé d’aise en regardant le soleil, et moi aussi.

On y avait mis le temps, mais on avait fini par se comprendre, ouf !

Soudain, il s’est redressé, le doigt en l’air :

 

    Et puis pour l’eau, on pourrait aussi faire des économies…et installer des…

 

    Ho, non, Georges, assez de soucoupes pour aujourd’hui, hein ! Si on allait faire un petit plongeon dans la piscine ? Isn’t it a wonderful idéa ?




Image empruntée sur le blog de Francetop.



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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 15:15







Vous n’allez pas me croire : voilà que Georges me fait une petite déprime !

 

Savez-vous ce qu’il a osé me sortir hier pendant le dîner ??

Il m’a dit comme ça, la mine défaite :

 

    Darling, va falloir faire des économies ! Finis le caviar, le foie gras et tutti quanti ; va falloir bouffer des spaghettis now !

 

    Mais, mon amour à moi, c’est délicieux les spaghettis…je ne suis pas contre…d’ailleurs ça tombe bien car je suis en over dose de caviar ! Mais pourquoi tu dis ça…des soucis, amour à moi ?

 

    Yes, Darling…Y a de moins en moins de milliardaires because the crise : ils se cassent tous la margoulette les uns après les autres en ayant perdu la moitié de leur fortune ! C’est ce qu’ils ont dit dans le newspaper de ce matin ! On devient pauvres !

         Même ma copine Maria Carey n’a plus les moyens de se fournir
        chez les grands
couturiers : elle a pris une couturière pour lui
        faire ses robes à la maison ! Les
copains se séparent de leur
        limousine, leur yacht, leur jet privé…les Russes
revendent leurs
        villas sur la Côte d’Azur…ça me fout les balls, Darling, je
t’assure !
        J'ai peur…Paraît que bientôt les pauvres deviendront plus riches
        que
les riches…

 

J’ai voulu me montrer rassurante, histoire de lui remonter le moral au-dessus de la braguette.

 

    Mais non, mon Georges à moi…c’est impossibeuleu…les pauvres rattraperont jamais les riches ! T’as déjà vu un pauvre à pinces aller plus vite qu’un riche en jet privé ? T’inquiète pas comme ça, amour à moi…aie confiance…les montagnes de tunes, ça s’écroule pas comme ça du jour au lendemain, et puis pour les Russes, ce sera l’occasion de se mettre au régime ! Les tartines de caviar au ptit dèj’ et le champagne en guise de café au lait, c’est pas bon pour la santé, tu sais !

 

Mon raisonnement a eu l’air de calmer son angoisse puisqu’il m’a souri et s’est resservi de foie gras.

 

     C’est fou comme les riches peuvent se créer comme soucis…

Comme si la crise allait bouffer tout le matelas confortable et bien épais sur lequel ils sont couchés ! Tout juste si elle le grignotera…et il leur en restera toujours bien assez !

 

    A mon avis, c’est pas demain que je vais retrouver Maria Carey, en
    train de faire la
queue devant moi à la caisse de chez Pimkie, hein !
    Ou tomber sur Bill Gates au Mac
Do du coin !

 

C’est vrai ça, quelle idée il s’est foutu dans la tête, mon Georges !

Une petite déprime passagère sans doute…il n'y pensera plus demain!


 

    Darling, tu te souviens que demain nous partons passer le week end à St Jean Cap Ferrat pour le pince-nénés de Jack Nicholson ?

 

    Pas le pince-nénés, amour à moi…on dit le pince-fesses !

 

    On pourrait peut-être ensuite faire un crochet par le Cap d’Antibes ? Ya a nice propriété avec vue sur mer à vendre !


    No problem my love, avec toi j’irais au bout du monde ! Et on ira manger des spaghettis of course, hein !

 

 




 

Image empruntée au dessinateur Hervé Baudry




 

 

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 18:01




Saint Georges tue le dragon.

Je ne pouvais pas omettre ce jour Ô combien important, le 23 Avril, le jour de la fêtageorges !

 

La « fêtageorges », c’est quelque chose de spécial chez moi…ça se fête avec le gratin, (non, pas celui aux choux qu’on colle au four avec de la feta pour gratiner…je veux parler du gratin people, amis intimes et incontournables de Georgestar, un gratin très croustillant aussi…mais qui ne sent pas aussi bon quand même !), ça se fête avec du champagne et tout le tralala de Georges, une fête à la Barclay, si vous voyez ce que je veux dire…Je vous raconterai peut-être un jour…mais là n’est pas le sujet !

 

Le sujet aujourd’hui c’est l’étude de Georges… non…l’étude de son prénom : Georges, Georgius, Giorgio, Jorge, Georg…l
Bonne fête aux Georges de tous poils, donc !

 

J’en ai appris des choses à propos de lui…plein d’infos que j’ai glanées sur le net…

 

Figurez-vous que Georges est un saint légendaire !

 

 ça je m’en serais un peu doutée…ses apparitions et disparitions quasi permanentes me font parfois douter de sa véritable présence...

Donc mon Georges serait une légende…mais ne dit-on pas couramment que dans la légende se cache un peu de réalité ?

Mon Georges ne serait ainsi pas tout à fait une légende, sauf qu’il aurait le don d’apparaître et de disparaître quand il veut ! Comme ça…par l’opération du Saint Esprit…car c’est aussi un saint disent les infos…

Alors ça, non ! Je ne peux pas laisser passer cette contre-vérité ! Je témoigne : Georges n’est pas un saint !

 

"Georges a terrassé un redoutable dragon ! "

 

La légende raconte que Georges, (qui n’est pas encore saint mais qui va le devenir) traverse un jour une ville terrorisée par un terrible dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être dévorée par le monstre.

Georges engage avec le dragon un combat acharné (il est fort et courageux, mon Georges, ça c’est vrai, hein !) ; avec l'aide du Christ (hum…mon Georges, je ne l’ai jamais vu aller à la messe en compagnie du Christ…), il finit par triompher (il triomphe de tout, mon Georges, et c’est pourquoi il est star ! Et ce n’est pas du cinéma !).

La princesse est délivrée et subjuguée !

 

Délivrée…subjuguée…Là, voyez-vous…cette phrase-là me déplaît un peu…

C’est vrai que toutes les femmes sont subjuguées par mon Georges…(sauf peut-être Azalaïs qui dit que c’est pas son genre d’homme…hum…à voir !) suffit qu’il apparaisse sur un écran de cinéma ou de télé, ou dans un magazine people pour qu’il déclenche une émeute…et c’est vrai aussi qu’il a le don de délivrer les femmes du joug de leurs vies insipides…il en délivre même un peu trop à mon goût…mais il n’existe plus de dragon aujourd’hui ?…aussi, je pense qu’il y a de l’espoir !

Georges va se calmer…n’ayant plus de dragons à tuer pour subjuguer les femmes…à moins qu’il ait trouvé autre chose que le dragon…il va falloir que je mène quand même une enquête !

Pour remplacer le dragon…je me demande s’il n’aurait pas pris la tondeuse à gazon…

 

Quand j’écoute ce que racontent Oxygène, Marail, Hirondelle, mes copines de blog, qui me remercient de leur avoir envoyées mon Georges pour tondre leur pelouse… (Alors que le Georges je ne l’ai jamais envoyé nulle part, surtout pas aussi loin qu’en Kanaky ou Normandie, et que je ne l’ai jamais vu tondre NOTRE pelouse à nous, ayant du personnel sous le coude pour faire ça à sa place pendant qu’il se dore la couenne au bord de la piscine, une flûte de champagne à la main !)…je me pose des questions…et plus je réfléchis à la chose… plus je me dis que OUI, Georges a remplacé le dragon par la tondeuse à gazon, c’est évident,  et il a sûrement d’autres cordes à son arc…

 

Va falloir que j’ouvre l’œil et le bon…car les Nettoue, Lmvie et C°…je les sens envieuses du sort que me réserve Georges…
Je vais appeler
Quichottine à l’aide ; elle a l’air d’avoir l’âme d’une détective : elle m’a déjà fourni quelques vidéos compromettantes concernant certaines de ses activités douteuses au Georges…

 

Non, certes, mon Georges a peut-être tué le dragon en son temps, mais ce n’est pas un saint !

 

Georges est un preux chevalier !

 

Oui, on raconte que, « personnifiant l'idéal chevaleresque, saint Georges est représenté à cheval, en armure, portant un écu et une bannière. »

 

Bon, cessons de croire que Georges est un saint en lui donnant du « Saint Georges » à tousr de bras, car cela va finir pas m’agacer ! On SAIT que non, Georges n’est pas un saint !

Un idéal…ça je ne peux le nier…Georges est l’homme idéal dont rêvent beaucoup de femmes et qu’elles citent en numéro 1 dans les sondages. J’ai l’homme idéal à la maison, ok !

 

« On le représente à cheval »


…alors là : je dis NON ! Mon Georges ne se déplace pas à cheval, bien que ce soit un cow-boy lorsqu’il réside dans ses Amériques, mais il se déplace – et c’est de notoriété publique- avec sa collection de voitures prestigieuses ! Les Ferrari-Maserati-Hummer et j’en passe (Je vous en ai déjà données la liste), elles ne sont pas faites pour les dragons quand même !

 

« Représenté avec un écu… »
 

Oui, c’est bien vrai ça, mais ce sont des dollars qu’il a plein les poches, mon Georges…et pas des écus ! ça n’existe plus, les écus… C’est fou comme on peut raconter comme inepties sur le net…

 

« …et une bannière… »
 

Ha ben ça oui, c’est vrai aussi…mais on n’appelle pas ça une bannière…  mais une plaque d’immatriculation, Messieurs du net ! Encore une erreur de langage…

 

Et ça OUI, le Georges ne se déplace jamais sans ses plaques d’immatriculation !
Et même que…et que….si jamais…bref, je ne VEUX plus entendre parler de plaques d’immatriculation !

 

Bon, je garderai de toutes ces infos que :


-     
Georges est un idéal (à améliorer quand même car vivre   avec, ce n’est pas une sinécure…)

      -   Georges est représenté avec des dollars

       -  Georges est représenté avec des plaques d’immatriculation

 

MAIS que :


-    
Georges n’est pas un saint

     -  Georges n’est pas un preux chevalier car il n’y a plus de dragon (à la rigueur, il serait un cow-boy…)

-        Georges, tout compte fait, n’est pas une légende (D’ailleurs vous verrez sa photo avec moi demain dans le magazine G…A !)

 

Bon, vous voyez, il me fallait quand même faire un tri dans toutes ces infos divulguées sur le net, car même si ce qui se raconte sur mon Georges est en partie vrai, il ne faut pas TOUT croire non plus, car on y raconte pas mal d’inepties avec un langage pas toujours juste !

 

Sur ce, je file car je vais souhaiter une bonne fête à mon Georges ! Le gratin m’attend !




 

 

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 19:10





 

Les nouvelles plaques d’immatriculation ont au moins l’avantage de mobiliser toute la pensée des Français, tout occupés qu’ils sont à polémiquer sur la réelle utilité d’un tel changement, sur la couleur, le département… 

Pendant ce temps-là, le bon Français ne pense plus à la crise, au chômage, à la baisse du pouvoir d’achat… et Sarko et son gouvernement sont tranquilles ! Tranquilles, je vous dis, pour nous concocter d’autres projets sûrement tout aussi alléchants !

Non, c’est vrai, c’est important un évènement pareil pour une fois que l’on va avoir un truc « à vie » et qui plus est gratuit ! Vous en connaissez beaucoup des cadeaux garantis jusqu’à votre mort ?

Et puis là, on va se sentir tout de suite beaucoup plus européens avec tous le même petit drapeau…

Plus de paperasserie inutile : on vous apportera votre carte grise directement à domicile…peut-être que c’est Sarko lui-même qui se déplacera avec un joli petit plateau d’argent…avec des plaques de casino en sus, car il n’est plus à un cadeau près !

Non, non, ils font vraiment tout pour nous enjoliver la vie, au gouvernement…

 

Le seul bémol…je dirais…c’est notre identité nationale…

Ha, l’identité nationale du bon Français, c’est important ! A l’étranger, c’est le plus chauvin…et en France…aussi ! Il n’y a que son département à lui qui vaille le coup. Hors de son département, tout est nul et laid…

 

En ce qui me concerne, je dois dire qu’au début, je m’en fichais un peu…Le 51 m’allait bien au teint, mais le perdre pour un autre ne me faisait pas pâlir d’angoisse.

 

Jusqu’au moment où Georges et moi on a commencé à parler du choix du département éventuel…

Lui, comme vous le savez, il est américain et toutes ses voitures là-bas portent les lettres des pays où il réside…La Maserati, KY Kentucky, la Ferrari, FL Floride, la Rolls, NY Etat de New York, la Bentley, CA Californie…je ne vous donne pas la liste car ce serait trop long…

 

Mais vous savez aussi qu’il réside très souvent chez moi, en France, plaque tournante de rencontres incontournables pour le showbiz…

 

Sa Porsche Cayenne, à Saint Trop’ est immatriculée 83, la Jaguar à Meugèveu, 74, bref, là aussi je ne vais pas vous faire la liste des voitures de ma star…

Il doit bientôt changer la voiture que nous utilisons ici en Champagne, une Lamborghini, et racheter un 4X4 Hummer.

 

Et là, vous savez ce qu’il me dit, d’un ton dégagé ?

 

    Pour le Hummer, je vais demander le 75, car Parissss c’est too much ! 

 

Je l’ai regardé, sidérée. Là, son accent charming ne m’a plus du tout séduite et son sourire ravageur a révélé une vilaine plaque dentaire.

 

    Mais…amour à moi…nous vivons ici en Champagne…le 51…c’est bien, non ? C’est associé au mot « Champagne », les gens aiment cette boisson Ô combien too much…et d’ailleurs, as-tu remarqué que nous ne nous faisons jamais klaxonner comme les parigots…au contraire, les gens nous sourient tout le temps ! Moi, j’aime bien le 51…du reste lorsque je vais changer ma Titine, je garderai le 51 !

 

    Ta Titine…cette poubelle qui te sert de pédalo ? Yes, elle vaut bien le 51, mais mon new Hummer il méritera le 75, darling !

 

Quel air supérieur, il a pris mon Georges…Non mais, il se prend pour qui pour juger qu’en dehors de Paris, il n’y a que des péquenauds ?!
Il s’imagine qu’à Paris on va lui poser une plaque commémorative partout où il pose ses pas ?

 

Alors, on a continué à polémiquer sur les départements jusque tard dans la nuit, même qu’à défaut de plaques d’immatriculation, ce sont des plaques de boutons que j’ai collectionnées…et j’étais aussi électrique qu’une plaque chauffante, tant j’étais furieuse.

Au point du jour, après s’être balancé nos plaques d’immatriculation dans les dents toute la nuit, j’ai regardé le melon qui lui servait de tête et j’ai pensé qu’il était vraiment à côté de la plaque, le Georges, aussi je lui ai dit comme ça d’un air excédé :

 

    Dis tu sais pas, Georges…si tu prends pas le 51 comme numéro, je te plaque !

 

Les stars, il ne faut pas céder à tous leurs caprices, sinon, on s’en sort plus…et parti comme c’était parti, mon Georges ce sont des plaques en plaqué or qu’il aurait exigées ensuite !


Ou il acceptait ma plaque de rue sans chichis ou bien alors il crècherait désormais sur les Champs Elysées.

Ou il acceptait d’apposer le 51 sur sa nouvelle plaque, ou bien il prenait ses cliques et ses plaques et basta !

 

Il a bombé ses plaques de chocolat, ouvert la bouche…mais n’a rien répondu devant mon ton intransigeant.
 

Finalement, je pense qu’il tient sérieusement à moi, Georges !

 

Toujours est-il, que tout ça, c’est arrivé à cause des nouvelles plaques d’immatriculation…C’est la première fois qu’on se disputait Georges et moi !

 

Le gouvernement ne fait vraiment rien pour respecter la paix des ménages…

Faut pas jouer comme ça sur la plaque sensible des citoyens…

 

La tectonique des plaques, faut pas rigoler avec ça…car ça peut dériver et provoquer des tremblements de terre…et vous savez quoi ?

 

Sarko, il aurait mieux fait de glisser sur une plaque de verglas, le jour où il a décidé de changer nos plaques d’immatriculation !


Finalement, je pense que ce n’est vraiment pas une bonne idée !


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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 16:20




Ce matin, sur un parking d’un grand magasin... je me retrouve, chargée comme un mulet!
(et encore, cette pauvre bête, en imaginant en trouver une sous la main, on n’oserait même pas la charger autant !)
...à un point tel, qu'il m'aurait été impossible de me gratter le nez, (et Dieu sait comme une envie comme celle-ci vous ferait trouver n'importe quel moyen pour arriver à vos fins...) mais là, impossible ! J’avais pourtant déjà le nez qui commençait à me chatouiller…Dans ces moments-là, il faut vite penser à autre chose !

A chacun de mes dix doigts se trouvaient suspendus des sacs-plastiques chargés jusqu’à ras-bord, et sous les bras, j'avais trouvé encore le moyen de coincer un paquet de chaque côté ainsi qu’une bonne bouteille de Sauternes qu’il ne fallait pas laisser tomber!
Plussss...mon sac à main, bourré de tout et n'importe quoi, qui pesait une tonne sur mon épaule.
Vous allez me répondre :"Et les caddies, c’est pas fait pour les chiens ?" mais les caddies, point à l’horizon ! A mon arrivée, plus de caddies dans le garage à caddies ! Encore bien ma veine…mais il y a des matins comme ça !

Bref! Je me trouvais donc là, arrivée devant ma p'tite auto, dans une position très, très inconfortable pour trouver mes clés de voiture. Clefs de voiture dont je n'avais aucune idée de l'endroit où j'avais pu les fourrer, rejetant l’idée catastrophique qu’elles eussent pu se trouver reléguées au fond de mon sac à main…

Me voilà donc, empotée comme une cruche, statufiée (pas bouger!...sinon tous mes sacs se retrouvaient illico-presto sur le macadam!)
J'ai bien imaginé poser doucement les sacs-plastiques sur le sol, un à un, méticuleusement, mais, les voir s'avachir soudainement et laisser vomir leur contenu sur la chaussée, non... inimaginable!!!
 
Vous imaginez le tableau: les pommes se carapatant sous les voitures voisines, les bananes d'un côté, accentuant leur rictus narquois, les boîtes de conserve se gondolant, la bouteille d'huile explosée ...donc : pas bouger!...juste REFLECHIR à la meilleure solution pour extirper les clés-à-coup-sûr-au-fond-du-sac-à-main, en réussissant l'exploit de ne rien lâcher, surtout pas la bouteille ...et tout ça avec l'air dégagé de la fille qui assure en toutes occasions! ça, en général, je sais faire…mais là…
Bien que blonde…( et là je dis ça pour les esprits mal intentionnés…) en me concentrant, j’arrive parfois à trouver des idées ingénieuses…faut pas croire, hein, mais là…

Je me creusais donc les méninges et m'imaginais en super-nana-organisée qui aurait DU pensé à coincer le porte-clés entre ses dents ( ce que du reste, je fais SOUVENT car il m'arrive parfois d'être organisée, quoi qu'on puisse en douter!)...mais ce matin qui n'était pas un matin comme les autres, le porte-clés diabolique n'était pas du tout à portée de la main!

Et je restais là, plantée comme un piquet ridicule...Pour compléter le tableau, il commençait à pleuvoir…manquait plus que ça : brushing foutu et pour le dîner chez les Duchemol ce soir...ça n'allait pas le faire…
J'avais beau me dire, avec mon optimisme inébranlable, ça va s'arranger tout ça... une solution va arriver...tu trouves toujours un truc pour t'en sortir...je ne voyais vraiment pas comment m’extirper de ce ridicule problème de ménagère ! 
Et là, il devenait urgent de prendre une décision: je n'allais pas passer le réveillon ici!
Je finissais par me faire remarquer par tous les passants qui me regardaient, intrigués par mes contorsions bizarres.

Ce qui devait arriver, arriva : la poignée d’un des sacs s’est soudain rompu, déversant sur mes pieds son contenu.
La situation se compliquait…je serrais les dents sur les mots grossiers qui allaient sortir de moi, bien involontairement, quand en relevant la tête, j’aperçus un homme, appuyé le dos contre la portière de sa voiture garée non loin de la mienne.
Il me dévisageait les bras croisés, d'un air narquois... (narquois, c'est rien de le dire!)

Je lui lançai l'un de mes regards-torpilles, l'air " ne-m'asticote-pas-toi-là-ou-je-te-rentre-dedans-c'est-pas-le-moment", quand il s'avança pour me demander poliment:

— Peut-être, puis-je vous aider?? Je suis sûr d'avoir la solution à vos soucis!
 
Encore un qui se voulait original et qui avait potassé le “ Comment draguer sans se prendre un râteau en employant les mots qui font tilt !”
Je haussais les épaules, hautaine, et pris mon air le plus dissuasif possible (le regard-mitraillette, ce coup-ci ! Non mais, il se prenait pour qui celui-là !)
Je jetais quand même un coup d’œil rapide à l’homme en question…
Je le dévisageais d'un peu plus près...et là, vous n'allez pas le croire!!!!!

 Non, vous n’allez pas me croire…

Savez-vous QUI venait de m'adresser la parole aussi gentiment, aussi aimablement, en grand gentleman??!!

Non, vous ne le croirez jamais! Même moi, j'en écarquillais les yeux, ahurie !!!
 
(Quand je pense que j’avais failli l’envoyer paître : comme quoi, il est indispensable de toujours regarder la personne qui s’adresse à vous, avant de l’envoyer balader : il peut se cacher derrière une voix, un être exceptionnel… qui sait…l’homme de votre vie peut-être !)

Donc, savez-vous QUI s’intéressait à moi, sur ce parking sordide ? Même si vous ne me croirez pas, je vais vous le dire quand même!!
 

J'avais en face de moi… George Clooney !!!

Le BEAU, le très sexy George Clooney!!!!

(Comme quoi, même les stars se retrouvent aussi sur les parkings de grande surface, comme tout le monde !)

Ses yeux sombres me scrutaient, attendant une réponse
...et moi, je restais là, paralysée, la bouche ouverte, prête à m'évanouir!

Quel bel homme! Quelle prestance! Quel charme!
Il était encore mieux qu'au cinéma, avec sa petite ride si sexy au coin des yeux et cet éclair narquois dans le regard…
Il s'adressait à moi!!!! Hé, oui, à moi !

Il s'adressait tellement à moi, avec tant d'insistance, répétant sa question, devant mon mutisme stupide...que j'en bégayais bêtement…
Ridicule, j'étais, avec mes cheveux mouillés, mon mascara qui me dégoulinait le long des joues, mes sacs à bout de doigts et mon bégaiement!!
Ah, si j'avais pu disparaître sous terre comme ça, d'un coup de baguette magique!

Non...à bien y réfléchir...je n'allais pas disparaître alors que George Clooney était là, devant moi ! Quelle femme “normalement constituée côté cerveau” aurait l’idée de disparaître sous terre dans un moment pareil ?
Réagir! S’armer de son plus beau sourire, à défaut d'autre chose...OUI! ne pas le lâcher des yeux et ...répondre QUELQUE CHOSE, n'importe quoi, mais DIRE QUELQUE CHOSE… dire par exemple quelque chose de drôle, histoire de ne plus avoir l'air niais! L'humour, paraît-il, sauve des situations les plus grotesques…

Au moment où j'allais ouvrir la bouche pour sortir quelque chose de très spirituel, George brandit sous mon nez...mon trousseau de clés qu’il faisait balancer au bout de ses doigts.

Ahhhhhhhh !!! Non seulement il avait un charme fou MAIS EN PLUS c'était un magicien!

Il éclata de rire en agitant mes clés:
 

— Vous voyez, je vous avais promis que je trouverais une solution à vos soucis!

— mmmmais....vvvous... vvvvvous les avez trrr...trouvvvvvé...trouvé où mes cl...cl...clés ?!
Fis-je ( non pas en pointant du doigt le trousseau miraculeusement repêché , puisque mes doigts étaient tous occupés mais en agitant le menton en direction dudit trousseau)

—Mais à l'endroit le plus évident pour une femme, jolie dame...sur le toit de votre voiture!

—Ah??????? Ohhhhhhh ! Alors çaaaaaaa !…comment a-t-il pu atterrir là ?

Il partit d'un grand éclat de rire et en moins de deux secondes pour le dire, il me débarrassa de mes paquets encombrants; il les fourgua à l'intérieur du coffre; il se retourna et ....et …

m'enlaça...et… m'embrassa fougueusement!!!!!

Là, vous pensez que je délire…et bien pas du tout !

Il m’em-bra-ssa fou-gueu-se-ment, aussi vrai que je vous le dis !
 Oui,  oui, George Clooney, lui-même, sur ce parking sordide, paumé dans ce bled pourri !
 
OUI, il m'embrassa tellement fougueusement, là, au milieu du parking...que, dans un grand élan de passion, je me retrouvais...à la renverse, dans tous les sens du terme…

...parterre...en bas de mon lit…
 
J'envoyais contre le mur, mon réveil à la sonnerie stridente.
 
Il y a des matins comme ça, où l’on se sent de très méchante humeur…allez donc savoir pourquoi, hein !



 

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