Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 16:20




Ce matin, sur un parking d’un grand magasin... je me retrouve, chargée comme un mulet!
(et encore, cette pauvre bête, en imaginant en trouver une sous la main, on n’oserait même pas la charger autant !)
...à un point tel, qu'il m'aurait été impossible de me gratter le nez, (et Dieu sait comme une envie comme celle-ci vous ferait trouver n'importe quel moyen pour arriver à vos fins...) mais là, impossible ! J’avais pourtant déjà le nez qui commençait à me chatouiller…Dans ces moments-là, il faut vite penser à autre chose !

A chacun de mes dix doigts se trouvaient suspendus des sacs-plastiques chargés jusqu’à ras-bord, et sous les bras, j'avais trouvé encore le moyen de coincer un paquet de chaque côté ainsi qu’une bonne bouteille de Sauternes qu’il ne fallait pas laisser tomber!
Plussss...mon sac à main, bourré de tout et n'importe quoi, qui pesait une tonne sur mon épaule.
Vous allez me répondre :"Et les caddies, c’est pas fait pour les chiens ?" mais les caddies, point à l’horizon ! A mon arrivée, plus de caddies dans le garage à caddies ! Encore bien ma veine…mais il y a des matins comme ça !

Bref! Je me trouvais donc là, arrivée devant ma p'tite auto, dans une position très, très inconfortable pour trouver mes clés de voiture. Clefs de voiture dont je n'avais aucune idée de l'endroit où j'avais pu les fourrer, rejetant l’idée catastrophique qu’elles eussent pu se trouver reléguées au fond de mon sac à main…

Me voilà donc, empotée comme une cruche, statufiée (pas bouger!...sinon tous mes sacs se retrouvaient illico-presto sur le macadam!)
J'ai bien imaginé poser doucement les sacs-plastiques sur le sol, un à un, méticuleusement, mais, les voir s'avachir soudainement et laisser vomir leur contenu sur la chaussée, non... inimaginable!!!
 
Vous imaginez le tableau: les pommes se carapatant sous les voitures voisines, les bananes d'un côté, accentuant leur rictus narquois, les boîtes de conserve se gondolant, la bouteille d'huile explosée ...donc : pas bouger!...juste REFLECHIR à la meilleure solution pour extirper les clés-à-coup-sûr-au-fond-du-sac-à-main, en réussissant l'exploit de ne rien lâcher, surtout pas la bouteille ...et tout ça avec l'air dégagé de la fille qui assure en toutes occasions! ça, en général, je sais faire…mais là…
Bien que blonde…( et là je dis ça pour les esprits mal intentionnés…) en me concentrant, j’arrive parfois à trouver des idées ingénieuses…faut pas croire, hein, mais là…

Je me creusais donc les méninges et m'imaginais en super-nana-organisée qui aurait DU pensé à coincer le porte-clés entre ses dents ( ce que du reste, je fais SOUVENT car il m'arrive parfois d'être organisée, quoi qu'on puisse en douter!)...mais ce matin qui n'était pas un matin comme les autres, le porte-clés diabolique n'était pas du tout à portée de la main!

Et je restais là, plantée comme un piquet ridicule...Pour compléter le tableau, il commençait à pleuvoir…manquait plus que ça : brushing foutu et pour le dîner chez les Duchemol ce soir...ça n'allait pas le faire…
J'avais beau me dire, avec mon optimisme inébranlable, ça va s'arranger tout ça... une solution va arriver...tu trouves toujours un truc pour t'en sortir...je ne voyais vraiment pas comment m’extirper de ce ridicule problème de ménagère ! 
Et là, il devenait urgent de prendre une décision: je n'allais pas passer le réveillon ici!
Je finissais par me faire remarquer par tous les passants qui me regardaient, intrigués par mes contorsions bizarres.

Ce qui devait arriver, arriva : la poignée d’un des sacs s’est soudain rompu, déversant sur mes pieds son contenu.
La situation se compliquait…je serrais les dents sur les mots grossiers qui allaient sortir de moi, bien involontairement, quand en relevant la tête, j’aperçus un homme, appuyé le dos contre la portière de sa voiture garée non loin de la mienne.
Il me dévisageait les bras croisés, d'un air narquois... (narquois, c'est rien de le dire!)

Je lui lançai l'un de mes regards-torpilles, l'air " ne-m'asticote-pas-toi-là-ou-je-te-rentre-dedans-c'est-pas-le-moment", quand il s'avança pour me demander poliment:

— Peut-être, puis-je vous aider?? Je suis sûr d'avoir la solution à vos soucis!
 
Encore un qui se voulait original et qui avait potassé le “ Comment draguer sans se prendre un râteau en employant les mots qui font tilt !”
Je haussais les épaules, hautaine, et pris mon air le plus dissuasif possible (le regard-mitraillette, ce coup-ci ! Non mais, il se prenait pour qui celui-là !)
Je jetais quand même un coup d’œil rapide à l’homme en question…
Je le dévisageais d'un peu plus près...et là, vous n'allez pas le croire!!!!!

 Non, vous n’allez pas me croire…

Savez-vous QUI venait de m'adresser la parole aussi gentiment, aussi aimablement, en grand gentleman??!!

Non, vous ne le croirez jamais! Même moi, j'en écarquillais les yeux, ahurie !!!
 
(Quand je pense que j’avais failli l’envoyer paître : comme quoi, il est indispensable de toujours regarder la personne qui s’adresse à vous, avant de l’envoyer balader : il peut se cacher derrière une voix, un être exceptionnel… qui sait…l’homme de votre vie peut-être !)

Donc, savez-vous QUI s’intéressait à moi, sur ce parking sordide ? Même si vous ne me croirez pas, je vais vous le dire quand même!!
 

J'avais en face de moi… George Clooney !!!

Le BEAU, le très sexy George Clooney!!!!

(Comme quoi, même les stars se retrouvent aussi sur les parkings de grande surface, comme tout le monde !)

Ses yeux sombres me scrutaient, attendant une réponse
...et moi, je restais là, paralysée, la bouche ouverte, prête à m'évanouir!

Quel bel homme! Quelle prestance! Quel charme!
Il était encore mieux qu'au cinéma, avec sa petite ride si sexy au coin des yeux et cet éclair narquois dans le regard…
Il s'adressait à moi!!!! Hé, oui, à moi !

Il s'adressait tellement à moi, avec tant d'insistance, répétant sa question, devant mon mutisme stupide...que j'en bégayais bêtement…
Ridicule, j'étais, avec mes cheveux mouillés, mon mascara qui me dégoulinait le long des joues, mes sacs à bout de doigts et mon bégaiement!!
Ah, si j'avais pu disparaître sous terre comme ça, d'un coup de baguette magique!

Non...à bien y réfléchir...je n'allais pas disparaître alors que George Clooney était là, devant moi ! Quelle femme “normalement constituée côté cerveau” aurait l’idée de disparaître sous terre dans un moment pareil ?
Réagir! S’armer de son plus beau sourire, à défaut d'autre chose...OUI! ne pas le lâcher des yeux et ...répondre QUELQUE CHOSE, n'importe quoi, mais DIRE QUELQUE CHOSE… dire par exemple quelque chose de drôle, histoire de ne plus avoir l'air niais! L'humour, paraît-il, sauve des situations les plus grotesques…

Au moment où j'allais ouvrir la bouche pour sortir quelque chose de très spirituel, George brandit sous mon nez...mon trousseau de clés qu’il faisait balancer au bout de ses doigts.

Ahhhhhhhh !!! Non seulement il avait un charme fou MAIS EN PLUS c'était un magicien!

Il éclata de rire en agitant mes clés:
 

— Vous voyez, je vous avais promis que je trouverais une solution à vos soucis!

— mmmmais....vvvous... vvvvvous les avez trrr...trouvvvvvé...trouvé où mes cl...cl...clés ?!
Fis-je ( non pas en pointant du doigt le trousseau miraculeusement repêché , puisque mes doigts étaient tous occupés mais en agitant le menton en direction dudit trousseau)

—Mais à l'endroit le plus évident pour une femme, jolie dame...sur le toit de votre voiture!

—Ah??????? Ohhhhhhh ! Alors çaaaaaaa !…comment a-t-il pu atterrir là ?

Il partit d'un grand éclat de rire et en moins de deux secondes pour le dire, il me débarrassa de mes paquets encombrants; il les fourgua à l'intérieur du coffre; il se retourna et ....et …

m'enlaça...et… m'embrassa fougueusement!!!!!

Là, vous pensez que je délire…et bien pas du tout !

Il m’em-bra-ssa fou-gueu-se-ment, aussi vrai que je vous le dis !
 Oui,  oui, George Clooney, lui-même, sur ce parking sordide, paumé dans ce bled pourri !
 
OUI, il m'embrassa tellement fougueusement, là, au milieu du parking...que, dans un grand élan de passion, je me retrouvais...à la renverse, dans tous les sens du terme…

...parterre...en bas de mon lit…
 
J'envoyais contre le mur, mon réveil à la sonnerie stridente.
 
Il y a des matins comme ça, où l’on se sent de très méchante humeur…allez donc savoir pourquoi, hein !



 

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
hihi... c'est bien ce que je pensai... c'est le beau Clooney hihi... quel humour ! bravo... bisous...
Répondre
N
<br /> Hé oui...le Clooney himself!!!! Tu vois la chance qu'il a de m'avoir rencontrée!!!!!<br /> <br /> <br />
C
George Clooney ? What else !<br /> Finalement, méchante humeur ou pas, mieux vaut George Clooney en rêve que pas du tout. Non ? L'espace d'un instant tu as pu croire que c'était bien vrai .... même si le réveil fut "difficile".<br /> Bonne soirée à toi et merci à Quichottine qui m'a permis de suivre ton lien.
Répondre
N
<br /> Oui, merci à Quichottine qui a permis que tu viennes rencontrer le Georges chez moi :-)) Un bon moment de délire!!<br /> A bientôt Chana :-))<br /> <br /> <br />
M
EXCELLENT!!! ça me rappelle quand j'avais rêvé de Daniel Craig!!! bravo!
Répondre
N
<br /> Ha oui, toi aussi...c'était juste un rêve? C'est ballot, hein?!!<br /> Bises :-))<br /> <br /> <br />
B
De notre envoyée spéciale de "Champagne ardente" un scoop: Il semblerait qu'un escroc repondant au signalement de G.Clooney sévirait sur les parkings des grandes surfaces de notre région. Sa tactique simple mais efficace, voler à la rescousse d'une ménagère encombrée par de multiples paquets. L'ayant préablement délesté de son trousseau à la caisse, il arrive en sauveur, sourire aux lèvres ...le regard langoureux et le geste noble, il évite à la "pauvre chose" ébouriffée, énervée une attaque d'apoplexie, l'enlacant pour mieux l'assommer et la laissant delestée de ses paquets ( il vise souvent les boutielles de vin) estourbie sur le macadam. Beaucoup d'entre elles ne se souvenant de rien ou peu...se reveillent à l'hopital ou chez elle...Il parait que dernièrement une habitante de Reims n'a "emmergé" que sur sa carpette....Donc un conseil mesdames, méfiez-vous des zorros de parking ou emmenez votre mari...( y'en a qui portent les paquets, si si si ça existe...!!)
Répondre
N
<br /> Haaaaaaaa mon George, un escroc!!!! Mais pô du tout, M'dame Blanchésor!!! Mon George, il aime sa chose ébouriffée et...et...bin c'est la jalousie qui vous fait vous<br /> exprimer au travers du journal local" Champagne ardente"!!! La jalousie!!! Pffff, toutes les mêmes!!<br /> <br /> <br />
Q
C'est vrai...<br /> <br /> En fait, il sait que tu es dans la salle et il a la trouille que tu sortes le révolver qu'il a mis dans ta poche pour que tu puisses te défendre des méchants... tu vois, il sait que tu es capable de la tuer... devant tous ces journalistes, il craint pour toi !
Répondre
N
<br /> Oui, hihi, et c'est vrai qu'il a du souci à se faire!<br /> Bisous Quichottine :-)))))<br /> <br /> <br />

Présentation

  • : La caverne des mots
  • : Bienvenue dans ma caverne où les mots sont rois! Entrez, asseyez-vous...Ici, poésies, nouvelles, petits billets de papier aigres ou doux, chansons...Un moment convivial à partager en échangeant nos mots!Café ou thé?
  • Contact

A Livre Ouvert Ou... Fermé

  • Nickyza
  • Je suis…
 
 Une silhouette évanescente, une ombre sous la lune blanche, juste un reflet dans un miroir où se reflètent mes mots…Mes mots qui résonnent en écho à d’autres mots, les vôtres, et ceux de mes auteurs favoris.
  • Je suis… Une silhouette évanescente, une ombre sous la lune blanche, juste un reflet dans un miroir où se reflètent mes mots…Mes mots qui résonnent en écho à d’autres mots, les vôtres, et ceux de mes auteurs favoris.

 
  Bienvenue dans ma caverne peuplée de livres ! A la nuit tombée, lorsque je dors, les livres s’échappent des rayonnages et partent en voyage. Les mots volent hors des pages et dansent une carole à en perdre voyelles et consonnes. Les auteurs et leurs héros devisent de tout et de rien, en refaisant le monde, confortablement installés dans les fauteuils du salon. Parfois leurs éclats de rire ou de voix troublent mon sommeil. Aux premiers rayons du soleil, à l’heure des rêves enfuis, mes livres regagnent sagement leur place, alignés sur l’étagère. Seuls quelques mots errent encore, surpris par la clarté du jour…

Bienvenue !


Retour à la page d'accueil


Pour ne rien rater des parutions de mes articles, inscrivez-vous à ma newsletter (dans la colonne de droite ! ) ainsi vous serez tenus informés dès publication !





Au Grenier Encore Des Livres

Mes textes sont protégés

 

 

    5JWU185-1-Logo-Copyright-France.gif

 

 

 

 

Mon recueil de nouvelles :

" Petites histoires et autres fariboles en terres de Champagne "

 à commander ici 

 

 

        Pub Fariboles1

Pages

Et les minutes défilent

Quelques citations...


"Ecrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit." (M. Duras)

 

"Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu." (Jules Renard)

"Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle." (Proverbe africain)


 "Ce sont les échecs bien supportés qui donnent le droit de réussir." (Jean Mermoz)

"Comment se tue en nous l’amour ? Trois degrés : souffrance, indignation, puis indifférence. La souffrance use l’amour, l’indignation le brise, et on arrive à l’indifférence finale." (Sainte-Beuve)
 

 "Créer c’est vivre deux fois." (Albert Camus)

 "On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.

Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme." (Douglas MacArthur)


"La vie ressemble à un conte ; ce qui importe ce n’est pas sa longueur, mais sa valeur." (Sénèque)


"La vie est finie quand tu ne surprends plus personne." (Coluche)

"L’indifférence est une paralysie de l’âme." (Anton Tchekhov)








Paperblog

Texte Libre