L’arbre se lamente
Giflé par les vents.
La maison sur la dune
Gémit et puis chavire
Au fond des heures creuses.
Au loin la mer rugit.
Sous la lune qui luit
Ce ne sont qu’étincelles
Sur le dos des vagues.
L’œil hagard,
L’homme contemple l’âtre
Où les braises se meurent
Au fin fond de la nuit.
Au petit matin fumant,
Quand les brouillards accrocheront
Aux tiges des oyats
Des nappes d’écume grise,
Ce sont des cendres
Que l’homme balayera.
Le monde est en poussière
Que le vent tente de chasser après la tempête…