Une légère brise court sur les prés
Et murmure à l’herbe trop verte
La dernière chanson de l’été
Le vent méchant attend son heure
Pour décoiffer les feuilles qui rient
Sur l’arbre fier de nos forêts
La mer enlace les galets
Avale le sable encore trop chaud
Effaçant le pas des baigneurs
Qui tardent trop sur la grande plage
Le ciel drapé de sa robe bleue
Prépare son manteau des jours gris
Alors que la terre assoiffée
N’attend que la pluie salvatrice
Les roses tendent leurs têtes gracieuses
Aux derniers rayons du soleil
Avant de perdre leur beauté
Aux premiers frimas de l’hiver
Les enfants, le cartable au dos
Ont repris le chemin de l’école
Adieu sandales et robes légères
L’été nous tire sa révérence
Dansant la ronde des saisons
Jouant à chat avec l’automne.