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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 18:04





 

Yalla, petite sœur des pauvres, yalla ! Pars rejoindre le repos éternel que tu as si bien mérité, toi qui t’es tant donné pour les autres, sans relâche !

70 000 enfants de par le monde vont rester orphelins mais ces enfants entendront toujours la voix de Sœur Emmanuelle qui leur a légué l’amour en héritage.

Toujours nous entendrons la voix haut perchée de ce petit brin de femme qui soulevait des montagnes pour sauver les enfants qu’elle ne supportait pas de voir mourir…

 

Energie, opiniâtreté, humour, amour, franc-parler, Sœur Emmanuelle vivait avec son temps et se battait pour la cause des femmes et la vie des enfants ! Elle était sur le terrain, vivant dans les ordures avec les plus démunis…

Evoluant avec son temps et les réalités du monde, elle avait écrit au Pape en son palais pour permettre la pilule…

 

Le timbre de sa voix énergique résonnera encore longtemps à nos oreilles car Sœur Emmanuelle a tout fait pour que la relève soit assurée et que plus jamais on ne supporte de voir des enfants mourir et que l’on œuvre, à notre échelle, selon les principes simples qu’elle nous confiait :

 

« Partout et toujours, cherche sans te lasser le remède qui soulage, sème l'espoir : ça vivifie et ton amour peut faire des miracles »

 

« On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas : "Souris au monde et le monde te sourira. »

 

« Si tu veux vivre, tu dois aimer ! »

 

« Nous avons le devoir de chercher à travers les événements les plus terribles, à travers le ciel le plus noir, le coin du ciel un peu bleu. Il y a toujours dans le ciel d'orage une toute petite éclaircie. Donne-toi comme règle de regarder le côté lumineux de tout. »

 

Oui, à notre échelle, dans notre vie de tous les jours, si nous essayons d’adopter ces quelques principes, peut-être le monde en sera-t-il meilleur…

 

« Yalla Emmanuelle, en avant, lève-toi, va vers les autres comme ton Pape : le repos c'est pour l'éternité. »

 

et Sœur Emmanuelle, jusqu’à la fin de sa vie, jusqu’à la veille de ses cent ans, ne s’est jamais octroyé de repos, gardant au fond du cœur et de l’esprit le devenir de ses enfants et œuvrant jusqu’à la dernière minute pour leur bonheur, comme une mère, triste et inquiète de devoir les quitter…





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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 11:12
Fièvre, toux, asthénie, je crois que j'ai transmis à mon ordi mes maux! D'habitude ce sont mes mots qu'il est sensé retranscrire et non mes maux...et bien, non, il n'en fait qu'à sa tête! Il tousse et refuse de travailler: déconnections intempestives; il se chamaille avec la F...-box qui le prive d'adsl ! Grrrrrrrrr.....! Bref, j'espère que les traitements que je lui administre viendront à bout de sa mauvaise volonté!
J'ai pu néanmoins venir vous lire, entre deux déconnections et deux mouchoirs, et constater que deux bonnes élèves avaient rendu leur copie en planchant sur les acrostiches de Musset et Sand. Je les en remercie et leur décerne le "Prix de l'acrostiche réussi" !!
Il s'agit de
Nettoue qui a laissé son acrostiche dans les commentaires, un acrostiche style  "argot de Paname", très drôle!!
Violette-la-Dame- en-mauve
a également fait un acrostiche sur l'amitié qu'elle a mis sur son blog en relayant mon petit jeu! Un joli acrostiche dédié à ses lecteurs!
Pour les autres, sachez que vous pouvez encore participer si le coeur vous en dit: oui, oui,
Malou , Musset et Sand attendront ton retour, comme nous tous avec impatience!

Bonne journée à vous tous :-)







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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 01:30


Bon...vous serez d'accord avec moi: les vacances auraient été beaucoup plus sympas encore, si le soleil nous avait accompagnés plus souvent et si nous avions eu un peu plus de chaleur au mois d'Août!
Je trouve vraiment que là-haut, il y a un peu trop de laisser-aller de ce côté-là... Ils confondent les saisons depuis quelques années! Et là, ça commence à bien faire! On peut toujours nous parler des cycles de 7 ans, des treize lunes dans notre ciel...yen a marre! Alors, un jour de ras-le-bol, j'ai pris ma plume pour leur dire ce que j'en pensais de tout leur mic-mac.
Voilà la lettre que je leur ai envoyé à ces Messieurs du climat:


A l’attention de Messieurs les chefs, responsables du temps, des températures, du soleil, et de la pluie.
 


Objet: Réclamation et demande de remboursement.


Messieurs,

Je viens vers vous pour protester de façon véhémente contre l’inadmissible anarchie climatique, que nous, bons et méritants congépayistes français, avons subie tout l’été.

Que sont-ce ces écarts de température que vous nous avez infligés injustement, du jour au lendemain, nous faisant passer du look « homard rougissant et dégoulinant de sueur » au look « esquimau glacé bleu de froid »????...Variations climatiques nous forçant à jouer au loto vestimentaire, pendant de longues heures devant l’armoire à glace!!
Que vous préfériez l’abominable col roulé bleu marine au charmant bikini rose et vert à p’tits pois, ne regarde que vous, mais vous pourriez, au moins, nous demander notre avis et ne pas changer le vôtre un jour sur deux!

Qu’est-ce que c’est que ce bordel, là-haut??!!!
Arrêtez de jouer avec la chaudière, merde!

Soit vous tapez une bonne fois pour toute sur le bouton 30°du thermostat…et on s’habitue...soit vous appuyez sur le 15° ...et on s’acclimate...mais CESSEZ de nous faire tourner en bourriques!
A force de jouer comme ça avec la chaudière, un jour, vous allez tout faire péter!
Pareil avec le soleil et les nuages gonflés de pluie... ça vous amuse tant que ça d’attendre qu’on sorte les maillots de bain et les crèmes solaires, pour l’heure suivante lâcher sur nous des trombes d’eau qui nous font grelotter sur la plage, trempés comme des serpillières???

 
C’est puéril comme jeu, Messieurs, oui, puéril !

 
ça a fait perdre la tête à ma grand-mère qui encore ce matin répétait à la voisine: «  Ya pu d’saison, ma bonne dame! »
On lui avait promis la canicule pour cette année encore: elle s’est équipée de la clim pour rien! Et vous trouvez ça drôle??!!
Comme vous trouvez amusant d’avoir à gérer la pénurie de kleenex quand on se choppe un méga rhume en plein mois d’Août ??
Non, c’est pas sérieux à ce poste de hautes responsabilités!

Je remets en question le droit de grève de tous les types qui s’occupent du climat et qui font la pluie et le beau temps, là-haut, comme bon leur semble!
J’estime qu’un service minimum devrait être assuré!

C’est encore cette vieille histoire de gaz à effets de serre qui vous chagrine? Ou toutes ces fusées envoyées dans l’espace???
Si c’est ça, c’est mesquin de votre part de vouloir encore nous le faire payer, alors que Nicolas Hulot se décarcasse pour arranger tout ça!

Messieurs, je tenais donc à vous informer que je vais faire circuler une pétition sur internet, pour faire connaître votre incompétence et notre droit à choisir le temps qu’il doit faire!

Si vos services « climat » n’améliorent pas le temps qui nous est dû en cette période estivale, d’une façon rapide et significative, je me verrais dans l’obligation d’en avertir « 60 millions de consommateurs ».

Persuadée que vous prendrez mes critiques en considération et que vous serez conscients que vous avez gâché le capital soleil de milliers de gens durant ce mois d’Août, j’ose espérer, pour mon cas, un remboursement rapide sur mon compte en banque n° 1242233 P du Crédit du Sud.

Salutations éternuantes et meilleurs sentiments là-haut à Mr. Gillot-Pétré qui, tout à fait entre nous, pourrait peut être vous donner quelques conseils, quant au temps à appliquer….


Madame Nickyza. 



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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 00:31


Finies, les grasses matinées et les gros petitdèjes à n’en plus finir… en lisant la gazette du jour.

Adieu, le farniente chaise-longue-lecture, les promenades les pieds dans l’eau à marée basse, le marché aux poissons et le marché tout court, les apéros entre amis avec le petit rosé bien frais, l’arpentage de la rue Saint-Jean avec les délices de son Chat Bleu et ses glaces divines, et son casino et ses machines à sous et ses p’tits restos.

Ciao, les grandes tablées de copains et les blagues et les fous-rires jusqu’à point d’heures, les virées à vélo, la pétanque chez Mimile.

Parents et amis sont repartis. La villa est fermée pour l’hiver, les transats rentrés…
La mer aux couleurs opalines va me manquer.

Oui, c’est la rentrée pour moi aussi… Je reviens prendre mes quartiers d’hiver et retrouver mes coteaux champenois.
Ça sent les vendanges à plein nez !

Je vais reprendre mes occupations à une allure effrénée comme tout le monde. Je vais reprendre ma plume, alimenter ce blog,-un petit peu-, visiter les blogs amis, mais… trop n’en faut, car j’ai pris la ferme résolution d’avancer dans mon roman : oui, mes personnages en ont assez d’être délaissés trop longtemps et trop souvent ! Je vais donc me retremper dans le Moyen-âge, aller voir où en est le comte Thibaut de Champagne de ses moult pérégrinations, retrouver les cathares dans la cité souterraine du Mont-Aimé et vivre un peu de la vie de Jehanne Courtois et de sa tante Bertille.

Voilà ma bonne résolution de la rentrée !

Et vous, comment se sont passées vos vacances ?

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 03:43



Après six ans de détention, dans des conditions que l’on n’ose même pas imaginer, Ingrid est revenue de l’enfer.

Soulagement.

Emouvantes retrouvailles avec ses enfants que l’on a plaisir à voir enfin sourire et pleurer de joie : ça fait chaud au cœur après un si âpre et si long combat, après tant d’angoisses…

Enorme soulagement, oui !

Parce que l’on ne peut que se réjouir de la voir en meilleure santé que ce que les rumeurs nous avaient laissé entendre en la disant mourante.

Parce que l’on partage son bonheur de la voir enfin libre, et saine et sauve. Parce que c’est une victoire sur toutes les formes de terrorisme.

MAIS ne passons pas sous silence les 3000 otages encore détenus en Colombie, même s’ils ne sont pas français…ne faisons pas d’Ingrid une icône vivante !

Souhaitons que les médias ne relayent pas tout l’été l’évènement, au détriment d’autres causes et informations toutes aussi importantes.

Laissons Ingrid se retrouver et retrouver les siens.

Laissons la se préparer à se raconter dans un proche bouquin, en espérant que journalistes et éditeurs ne fassent pas déjà le pied de grue en bas de chez elle, profitant de cette manne providentielle…qui submergera les tables des librairies à la rentrée prochaine.

Qu’Ingrid profite d’un bel été, entourée de tous les êtres qui lui sont chers et souhaitons lui tous les bonheurs du monde.

Bienvenue, Ingrid, en notre si douce France !

 

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 18:01


 

 

Dans notre monde actuel qui prône le « jeunisme », tout nous rappelle que vieillir est une insulte à la société.

Vieillir est un gros mot et on ne doit pas dire de gros mots.

Comme on ne dit plus « crème antirides » mais « crème anti-âge », ni « personnes âgées » mais « séniors ».

A partir de 45 ans, on n’est plus « apte » sur le marché du travail et à partir de 50 ans n’en parlons même plus ! Les chaînes de télé font du jeunisme à tour de bras, reléguant les présentateurs vedettes au placard parce qu’ils sont trop vieux et ternissent l’image de la télé d’aujourd’hui.

Les chirurgiens esthétiques n’ont jamais autant eu de « viande » sur la planche : on ne compte plus les femmes siliconées, refaites de la tête aux pieds. A la première ride, on court se faire lifter et on se fait lifter et re-lifter, jusqu’à ce que la peau soit tirée au maximum, jusqu’à ne plus pouvoir sourire. Il est de bon ton de paraître vingt ans de moins, quitte à s’habiller en jeunettes de quinze ans et à adopter le langage « djeun’s » des adolescentes d’aujourd’hui.

La société nous propose de nouvelles technologies, ce serait dommage de ne pas en profiter et de ne pas vivre dans l’air du temps. Effacer les stigmates du temps qui passe, même si l’on a encore 15 ans dans sa tête, je dis oui-pourquoi-pas, mais il y a un juste milieu…

Quelques rides autour des yeux, c’est charmant, non ?

Il arrive un moment où l’âge nous dépassera ; n’entretenons pas l’illusion de croire que l’on ne vieillit pas : la vie nous le rappellera un jour…C’est reculer pour mieux sauter comme dirait l’autre !

Vieillir devrait redevenir un joli mot…au goût du jour.

Vieillir, c’est continuer à grandir.

C’est prendre le temps d’écouter les murmures de la vie, c’est jeter un regard sage sur les années passées pour raconter aux jeunes générations le fruit de l’expérience et transmettre la mémoire pour que l’histoire ne s’éteigne pas…

Je pense à mon arrière-grand-mère qui ne cherchait pas à cacher son âge et qui était une charmante petite vieille au joli chignon blanc et aux rides si expressives. Elle sentait la vanille et ses châles étaient aussi doux que sa joue. Elle était le pilier de la famille ; elle rassurait et racontait si bien les histoires…

J’espère lui ressembler quand…je serai vieille.

Quand je serai vieille…oui…mais le plus tard possible, car il faut que je grandisse encore beaucoup !


 

Lorsque mes cheveux blonds seront devenus blancs

Et que j’irai m’asseoir sur le banc de bois blond


Quand nombres d’années m’auront rendue  très vieille

J’irai murmurer à l’ombre de la treille…

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 04:14



Il faut savoir écouter les points de suspension…

Ils soufflent doucement à l’oreille quelque chose de secret, quelque chose de sous entendu…

Ils disent sans dire parce qu’ils n’osent pas… ils ouvrent la porte du non-dit qu’ils n’osent pas tout à fait franchir pour ne pas être indiscrets...

Ils hésitent aux confins des mots…

Ils sont soupirs, ils sont attente…

Ils sont généreux, les points de suspension, car ils laissent l’imagination libre de courir à sa guise selon son humeur…

Ils laissent donner le ton aux mots, et le temps de soupirer…

Ils sont mystérieux et laissent planer le doute…

Ils sont petits cailloux semés au gré des mots…pour ne jamais perdre le fil…

 

Quand on fait le premier de ces points-là, juste quand on fait le premier… ça laisse le temps à l’autre d’arriver…de se rajouter, de s’imposer tout compte fait, toujours en équilibre et en suspension entre les mots…

Toujours l’un après l’autre, ils prennent le temps de s’étirer paresseusement…

Ça permet aux mots de se poser doucement quand les idées se bousculent violemment pour emporter les phrases dans un tourbillon.

Plus doux que les virgules aux griffes acérées et rapides, plus discrets que les tonitruants points d’exclamation, plus courtois que les points, intransigeants et secs, les points de suspension soufflent sur la page une légère brise… et donnent des ailes

aux mots qui soupirent. POINT.

 

 

 

 

 

 

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 14:31

Groupe "Les Torchons" en concert.

En ce jour de solstice d’été, on fête depuis plus de vingt ans et dans plus de cent pays la musique sous toutes ses formes.

J’aime ce grand moment de convivialité, de rencontre de générations toutes confondues, de partage, de fête.

J’aime entendre dans les rues de ma ville toutes ces notes qui s’envolent de part et d’autres pour se rejoindre en un seul élan de joie festive.

J’aime le sourire des gens qui déambulent en dansant dans les rues à la découverte de tous ces talents…publics les plus divers à la rencontre d’artistes de tous horizons, autant amateurs que professionnels.

Mélange des sons, mélange des genres, aujourd’hui la musique a tous ces droits !

Faites du bruit ! Make music ! C’est la fiesta de la musica !

 

Ce soir se produit sur le jard d’Epernay un groupe qui me tient tout particulièrement à cœur, d’abord parce que deux de mes fils jouent au sein de ce groupe et surtout parce qu’ils sont très doués  (si, si...euh..;qui a dit que je n'étais pas objective??) et vous donnent envie de danser et chanter avec eux. Ce groupe de jeunes mélange d’une façon festive, tous les styles de musique sur des textes jolis et parfois déjantés.

J’ai nommé « Les Torchons » qui montent, qui montent… et qui sont très attendus par leur public (normal, me direz-vous puisqu'ils jouent dans leur ville!). Ambiance garantie !

Je vais les mettre en avant en mettant le lien de leur Myspace ICI, pour que vous puissiez écouter quelques morceaux de leurs compos et parce que leur musique vous mettra de la joie au cœur dès le réveil, quand les  jours sont gris.

Bonne fête de la musique à vous tous ! Profitez, chantez, dansez, embrassez qui vous voulez!


C'était une belle fête de la musique!! Le temps était de la partie, beau et chaud, et la joie régnait dans chaque rue de la ville!
Les Torchons ont mis le feu et leur public en a redemandé!! :-))
(Ouh que j'étais fière!)
Le week end prochain, ce sont les Perpignannais qu'ils vont aller rencontrer: une jolie petite escapade en pays catalan!

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 01:04

Le titanic. Huile sur toile de Martine Calvayrac.

Lorsque j’ai ouvert ma boîte-mails ce matin, j’ai entendu le cri de mon ami Eric Poindron.
Eric est écrivain et éditeur ; c’est un amoureux des mots. Les siens et ceux des autres,  il les sème à tous vents, les faisant partager largement autour de lui comme des cadeaux, car lorsqu’il s’agit de littérature, Eric est généreux.

Ce sont les livres qui nous ont fait nous rencontrer Sandra, Eric et moi et qui ont scellé notre amitié. Deux métiers complémentaires, éditeur et libraire, autour d’une même passion : le livre et les beaux mots…Défendre le livre à tous prix et donner l’envie de lire ! Oui, une longue histoire…

Alors, lorsque j’ai entendu l’appel à l’aide d’Eric, j’ai accouru tout de suite : la littérature en danger, mon sang n’a fait qu’un tour !

Comme toute amoureuse des livres, je suis frustrée du peu de place réservée aux émissions littéraires à la télévision. Petit à petit, les unes après les autres, elles disparaissent du paysage audiovisuel…et on subit ce cruel manque…

Il en reste quelques unes encore, que l’on compte sur les doigts d’une main, dont l’excellente émission de Frédéric Ferney,  «  le bateau-livre », sur France 5. Il en reste…disons bientôt « il en restait »…car la mauvaise nouvelle est tombée : Le « Bateau-livre » ne sera plus programmée à la rentrée prochaine ! Qu’adviendra-t-il aussi de « Vol de nuit » , maintenant que PPDA quitte le 20 heures?

Pas assez d’audience, le sacro-saint audimat sévit encore…qui prive une minorité d’entre nous d’un espace de liberté, qui décide sans se soucier de passer la culture sous silence. On préfère nous proposer une télévision-poubelle, laissant la part belle aux reality-shows et aux people…Notre pays actuel ne se soucie plus de culture qui passe au dernier plan…Il faut faire du commercial !! Mais qu’advient-il du livre dans tout ça ? N’avons-nous pas le droit, même si nous représentons une minorité, d’avoir le choix de nos programmes même s’ils ne sont pas les mêmes que celle de la grande majorité ?

Je rage…Je rage de constater que parmi les centaines de chaînes mises à notre disposition, bientôt plus une seule émission ne sera réservée à la culture et au livre en particulier…Pauvre France qui se plaint que nos enfants ne savent plus lire ni écrire !

Lisez la lettre envoyée à notre président de la République par Frédéric Ferney sur le blog de mon ami Eric Poindron link et si comme bon nombre d’entre nous, vous aimez lire et entendre parler de livres, venez réagir en déposant vos mots sur ce blog. Eric se charge de transmettre tous nos témoignages à qui de droit ! J                                                                                

 

Le bateau-livre ne doit pas couler : il porte bien trop de livres dans son ventre, et les livres sont des  biens trop précieux pour les jeter à la mer !

 

Ci-dessous, là, en bas, dans l’article précédent, j’ai écrit ma colère et j’ai envoyé ces mots-là sur le blog d’Eric. Le « Bateau-livre » ne doit pas disparaître ! Ne laissons pas les livres mourir mais continuons à faire en sorte de les laisser parler !

 

 

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 00:56


Je refuse que l’on nous enlève le « Bateau-livre » !

Je refuse que l’un des seuls et rares espaces télévisuels dédié à la culture et aux livres me soit supprimé !

Je refuse que l’on élimine ma bouffée d’oxygène, indispensable au milieu de cette « télé-réalité-poubelle » nauséabonde.

Je refuse d’être contrainte à ne subir qu’une culture qui prône les reality-shows et les people, comme j’ai refusé de continuer à vendre les livres-poubelle qui poussaient dans ma librairie malgré moi…

Je refuse, parce que je fais partie d’une minorité amoureuse des livres, que l’on supprime cet espace dédié aux livres au nom du sacro-saint audimat.

Je réclame le droit à la culture, tout simplement, la culture qui est un bien public car c’est NOTRE patrimoine !

Je réclame le droit d’avoir le choix de mes passions.

Je réclame le droit d’avoir le choix du choix des émissions que je regarde.

Je réclame le droit d’être informée sur mes lectures, car comme j’ai le droit de respirer, j’ai le même droit de lire.

Je réclame mon espace de liberté.

Je réclame le droit de vie aux livres !

C’est ça aussi la démocratie !

Un pays, qui n’ouvre plus ses portes aux mots en en supprimant le meilleur moyen d’expression qui est le livre, est un pays proche de la censure…
Un pays qui néglige sa culture n’engendrera que des esprits malsains.
Un pays sans culture est un pays sans âme et sans plus de valeurs et où toute imagination est tuée dans l’œuf.

Je réclame le droit que chaque citoyen de ce pays ait accès à la culture.

Nous devons nous mobiliser pour que le dernier espace de liberté que nous offre Frédéric Ferney avec son « Bateau-livre » ne soit pas supprimé…car si nous n’entendons plus le murmure de ses mots, nous ferons crier les nôtres pour que l’on nous entende là où l’on prône l’inculture…

 

Le bateau-livre ne doit pas couler : il porte bien trop de livres dans son ventre, et les livres sont des biens trop précieux pour les jeter à la mer ! 

 

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Présentation

  • : La caverne des mots
  • : Bienvenue dans ma caverne où les mots sont rois! Entrez, asseyez-vous...Ici, poésies, nouvelles, petits billets de papier aigres ou doux, chansons...Un moment convivial à partager en échangeant nos mots!Café ou thé?
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 Une silhouette évanescente, une ombre sous la lune blanche, juste un reflet dans un miroir où se reflètent mes mots…Mes mots qui résonnent en écho à d’autres mots, les vôtres, et ceux de mes auteurs favoris.
  • Je suis… Une silhouette évanescente, une ombre sous la lune blanche, juste un reflet dans un miroir où se reflètent mes mots…Mes mots qui résonnent en écho à d’autres mots, les vôtres, et ceux de mes auteurs favoris.

 
  Bienvenue dans ma caverne peuplée de livres ! A la nuit tombée, lorsque je dors, les livres s’échappent des rayonnages et partent en voyage. Les mots volent hors des pages et dansent une carole à en perdre voyelles et consonnes. Les auteurs et leurs héros devisent de tout et de rien, en refaisant le monde, confortablement installés dans les fauteuils du salon. Parfois leurs éclats de rire ou de voix troublent mon sommeil. Aux premiers rayons du soleil, à l’heure des rêves enfuis, mes livres regagnent sagement leur place, alignés sur l’étagère. Seuls quelques mots errent encore, surpris par la clarté du jour…

Bienvenue !


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Au Grenier Encore Des Livres

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" Petites histoires et autres fariboles en terres de Champagne "

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Et les minutes défilent

Quelques citations...


"Ecrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit." (M. Duras)

 

"Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu." (Jules Renard)

"Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle." (Proverbe africain)


 "Ce sont les échecs bien supportés qui donnent le droit de réussir." (Jean Mermoz)

"Comment se tue en nous l’amour ? Trois degrés : souffrance, indignation, puis indifférence. La souffrance use l’amour, l’indignation le brise, et on arrive à l’indifférence finale." (Sainte-Beuve)
 

 "Créer c’est vivre deux fois." (Albert Camus)

 "On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.

Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme." (Douglas MacArthur)


"La vie ressemble à un conte ; ce qui importe ce n’est pas sa longueur, mais sa valeur." (Sénèque)


"La vie est finie quand tu ne surprends plus personne." (Coluche)

"L’indifférence est une paralysie de l’âme." (Anton Tchekhov)








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