Jean-Marie Gustave Le Clézio, l'écrivain voyageur, le magicien des mots à la sensibilité à fleur de coeur est couronné par le Prix Nobel de Littérature!!
L'académie suédoise a décerné le prix à un "écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante".
Auteur prolifique, voilà quelqu'un qui peut se vanter d'avoir vendu beaucoup de livres en maintenant un haut niveau de littérature! Le Clézio, best-seller de la qualité !
L'écriture a depuis l'âge de sept ans toujours fait partie de sa vie, l'écriture comme un long voyage, une fuite derrière laquelle se cache sa liberté. Ecrivain de la solitude, du silence...
"Désert", "Le livre des fuites", "Le chercheur d'or", "La quarantaine", "Celui qui n'avait jamais vu la mer"...les livres qui m'ont le plus "touchée"...mais surtout "Onitcha", village en pleine brousse africaine que personne ne connaîssait sauf MOI pour en avoir foulé le sol rouge de latérite...comme lui! Mes pas dans les siens...
J'ai relevé dans divers entretiens ce que JMG Le Clézio pensait de l'écriture:
« C’est un peu contradictoire, mais c’est ça : écrire sans savoir où l’on va, en laissant les choses se faire d’elles-mêmes, sans aucun plan - même pour un essai ; écrire en jetant des phrases, en les regardant s’ajouter les unes aux autres et, ensuite, regarder la page, avec tous les blancs que l’écriture a laissé un peu partout - parce qu’une page écrite, c’est plein de blancs, c’est très curieux. Ça, c’est bien ; c’est laisser dériver le fil. »
"En fait, quand j’écris, je n’entends pas les bruits. Je peux écrire au milieu du vacarme, ça ne me gêne pas »
«L'écriture est la seule forme parfaite du temps.»
«Ce qui me tue, dans l'écriture, c'est qu'elle est trop courte. Quand la phrase s'achève, que de choses sont restées au-dehors !»
«Je n'ai jamais cherché que cela en écrivant : communiquer avec les autres.»
Et cette phrase-là que je trouve très, très encourageante!! :
«C'est en faisant semblant d'être écrivain qu'on le devient vraiment.»
Ouf, on peut continuer à faire semblant alors...le Prix Nobel est à notre portée !!!!
Joli week end à vous!
Et...n'oubliez pas mon petit jeu de l'article du dessous: essayez de "pasticher" Musset et Sand en créant votre acrostiche, à votre sauce à vous! ...enfin si vous avez un peu de temps pour jouer... :-)